Une équipe de l’Université d’Australie du Sud s’apprête à tester deux centrales solaires équipées de miroirs inédits. Fabriqués en plastique, ils sont donc 50 % plus légers que leurs homologues en verre. De plus, ils sont moins fragiles, plus faciles à installer et à entretenir. Mais surtout, le coût de production d’énergie thermique de ces centrales sera 40 % inférieur à celui des installations traditionnelles.
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Il ne s’agit pas de panneaux solaires, mais de centrales solaires thermiques, dans lesquelles des miroirs concentrent la lumière solaire réfléchie sur une cible installée dans une tour centrale. Il peut s’agir d’une chaudière contenant de la matière fondue ou d’un étau contenant une pièce à chauffer fortement avant de poursuivre le traitement. De telles installations conviennent également à la production d’électricité, mais cette fonction est secondaire.
L’Australie, région sèche et chaude, est idéale pour de telles centrales solaires. Un revêtement en silicate d’aluminium est appliqué sur la base en plastique bon marché des plaques, réfléchissant l’énergie thermique du soleil. Grâce à un nombre suffisant de miroirs, elles sont capables de chauffer la cible jusqu’à 400 °C. Et ce, sans aucun coût, puisque tout est généré par l’énergie solaire. De plus, ce chauffage évite la formation de fumée, de suie et autres émissions dans l’atmosphère, contrairement aux combustibles traditionnels.