Le projet, conçu par les architectes du cabinet Zaha Hadid, occupe une superficie de 40 000 mètres carrés et s’articule autour de trois cours ombragées traditionnelles. Cette disposition n’est pas fortuite : elle assure une ventilation naturelle et une fraîcheur optimale dans le climat désertique. Le complexe muséal comprend des espaces d’exposition, des locaux pédagogiques et administratifs. Il accueille également un laboratoire de conservation moderne et des installations interactives.
Technologie
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Des miroirs en plastique légers pourraient réduire de près de moitié le coût de l’énergie solaire thermique
Une équipe de l’Université d’Australie du Sud s’apprête à tester deux centrales solaires équipées de miroirs inédits. Fabriqués en plastique, ils sont donc 50 % plus légers que leurs homologues en verre. De plus, ils sont moins fragiles, plus faciles à installer et à entretenir. Mais surtout, le coût de production d’énergie thermique de ces centrales sera 40 % inférieur à celui des installations traditionnelles.
Il ne s’agit pas de panneaux solaires, mais de centrales solaires thermiques, dans lesquelles des miroirs concentrent la lumière solaire réfléchie sur une cible installée dans une tour centrale. Il peut s’agir d’une chaudière contenant de la matière fondue ou d’un étau contenant une pièce à chauffer fortement avant de poursuivre le traitement. De telles installations conviennent également à la production d’électricité, mais cette fonction est secondaire.
L’Australie, région sèche et chaude, est idéale pour de telles centrales solaires. Un revêtement en silicate d’aluminium est appliqué sur la base en plastique bon marché des plaques, réfléchissant l’énergie thermique du soleil. Grâce à un nombre suffisant de miroirs, elles sont capables de chauffer la cible jusqu’à 400 °C. Et ce, sans aucun coût, puisque tout est généré par l’énergie solaire. De plus, ce chauffage évite la formation de fumée, de suie et autres émissions dans l’atmosphère, contrairement aux combustibles traditionnels.
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La façade thermique FlectoLine imite le comportement des plantes et des insectes pour gérer la chaleur à l’intérieur des bâtiments
Des scientifiques de l’Université de Fribourg ont remporté le tout premier Prix de Bioinnovation du Land de Bade-Wurtemberg pour le développement d’une façade intelligente. En collaboration avec des collègues de l’Université de Stuttgart, ils ont développé et testé le système FlectoLine dans le cadre du projet Flectuation. Cette technologie est utilisée avec succès pour la deuxième année consécutive dans l’une des serres du jardin botanique universitaire pour réguler automatiquement le flux de chaleur et de lumière dans la pièce.
L’idée de cette façade s’inspire de la nature, notamment de la plante carnivore Aldrovanda vesiculosa et du coléoptère Graphosoma italicum. Le système de valves à pétales repliables est emprunté à la première, et la conception des vaisseaux qui les actionnent est inspirée de la seconde. Par temps chaud, l’air chaud est pompé dans les cavités en expansion, ce qui force les châssis à s’ouvrir et bloque l’accès à la lumière ; par temps froid, l’air est pompé vers l’extérieur et les fenêtres se ferment.
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Le bureau de Zaha Hadid va concevoir une nouvelle ville oasis au milieu du désert d’Arabie
Zaha Hadid Architecture (ZHA) a commencé à concevoir une nouvelle ville à Sharjah, aux Émirats arabes unis. La Khalid bin Sultan City se veut une perle du désert, transformant le paysage chaud et désertique, et servant également de modèle à une oasis artificielle.
Le concept s’appuie sur les immenses dunes de sable qui protègent l’oasis des vagues de chaleur et du sable du désert. Grâce à cela, une oasis linéaire ombragée de deux kilomètres sera située au cœur du projet, pénétrant la ville de part en part. Les dunes seront remplacées par des bâtiments de différentes hauteurs et largeurs, et le parc lui-même variera d’un quartier à l’autre. Par endroits, on y trouvera davantage de verdure et d’eau libre, tandis qu’à d’autres, on y trouvera une multitude d’infrastructures et de services variés.
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Les ingénieurs de l’entreprise chinoise Shanghai Construction No 2 (Group) Co Ltd ont mené à bien un projet visant à déplacer temporairement un bloc de terrain entier à Shanghai afin de construire une série de structures souterraines en dessous. Ils ont décidé de ne pas démolir le complexe historique centenaire de Huayanli Shikumen, fusion originale des architectures chinoise et occidentale. Au lieu de cela, le bloc entier, mesurant 4 030 mètres carrés et pesant 8 270 tonnes, a été déplacé sur le côté et remis à son emplacement initial une fois les travaux terminés.
Cette opération se distingue par l’utilisation sans précédent de robots à grande échelle. Ils ont scanné la zone en 3D, foré les passages nécessaires et retiré soigneusement la terre et les débris à l’aide de bandes transporteuses. Une IA spéciale analysait en permanence l’état du sol, car 53 000 mètres carrés de structures étaient situés sous terre, soit bien plus qu’à la surface.
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