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Des chercheurs de Virginia Tech ont obtenu des preuves convaincantes que les punaises de lit sont les plus anciens parasites humains connus, en étudiant leur génome. Elles sont d’ailleurs les premières créatures à avoir évolué spécifiquement pour parasiter les humains et s’adapter à leur environnement. Et tout porte à croire que les punaises de lit sont là pour longtemps, voire pour toujours.

Bien que les premières punaises de lit soient apparues à l’époque des dinosaures, il y a environ 60 000 ans, deux espèces, Cimex lectularius et Cimex hemipterus, se sont séparées et sont devenues les ancêtres d’une punaise de lit unique. Son existence dépend directement de l’activité humaine, comme en témoigne leur survie réussie pendant la dernière période glaciaire. En revanche, les punaises apparentées qui parasitent les chauves-souris ont perdu une partie importante de leur population, et avec elles leur patrimoine génétique. On pense que les punaises de lit ont migré avec les humains, qui quittaient les grottes pour les premières habitations primitives.

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Les cacatoès d’Australie continuent de démontrer leur étonnante capacité d’adaptation aux environnements urbains : ils ont désormais appris à utiliser les fontaines à eau. Grâce à leurs pattes puissantes et à leur corps massif, ils tournent avec succès les poignées des robinets pour accéder à l’eau.

C’est la première fois que ce comportement est observé chez une population entière d’oiseaux. Dans la vidéo, tournée dans un parc de l’ouest de Sydney, des cacatoès font la queue devant une fontaine et ouvrent l’eau à tour de rôle. Comme ces dispositifs nécessitent une pression constante, les oiseaux non seulement ouvrent le robinet, mais le maintiennent également en place.

« Les oiseaux actionnent la fontaine en utilisant leurs deux pieds simultanément : un pied tourne la poignée, l’autre appuie sur le bec en caoutchouc, ou les deux pieds tiennent la valve », notent les chercheurs. « Le cacatoès déplace ensuite le poids de son corps pour tourner la poignée, mais sans lui permettre de revenir en position initiale, tout en inclinant la tête pour boire.»

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Il est erroné de considérer le rayonnement ultraviolet comme quelque chose de négatif : il s’agit simplement d’une puissante source d’influence externe sur tout ce qu’il touche. Tout dépend alors de la réaction de la matière vivante. En particulier, l’irradiation intensive des cellules de la couche supérieure de la peau produit de l’acide cis-urocanique. Cet acide possède un puissant effet oxydant, ce qui lui permet de détruire les cellules cancéreuses, mais il nuit également aux cellules saines, agissant comme un dépresseur pour elles.

La bactérie Staphylococcus epidermidis a appris à produire l’enzyme urokinase, qui décompose les molécules d’acide cis-urocanique en composants inoffensifs.

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Des chercheurs de l’Université de Nouvelle-Galles du Sud à Sydney recrutent 224 personnes souffrant de douleurs dorsales chroniques pour mener des essais cliniques sur une nouvelle méthode de soulagement de la douleur. Cette méthode n’utilise aucune substance active, mais repose sur l’effort mental et l’entraînement des patients. Pour faciliter l’apprentissage, le processus a été adapté en jeu vidéo.

La technologie, baptisée « PainWave », a été testée pour la première fois sur des patients souffrant de douleurs neuropathiques cornéennes. Cette maladie se caractérise par une activité cérébrale intense : ondes thêta lentes, ondes alpha fines et ondes bêta plus rapides et plus élevées. Ces ondes sont faciles à interpréter avec un casque maison ; les signaux sont transmis au jeu, qui génère une image à partir de ces signaux.

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Des chercheurs de l’Université du Massachusetts à Amherst (UMA) sont prêts à proposer une nouvelle solution pour repousser les porteurs de plusieurs maladies infectieuses dangereuses : les tiques du cerf. L’idée d’un nouveau répulsif leur a été transmise par des ânes. En effet, les glandes sébacées de leur dos sécrètent le composé (E)-2-octénal, qui a un effet répulsif contre les tiques.

Ceci a été confirmé lors d’une expérience menée auprès d’un groupe de volontaires équipés de dispositifs à libération lente de ce composé. Grâce à eux, l’équipe a traversé sans difficulté une région du Brésil infestée de tiques. Une autre étude a montré que si des chevaux et des ânes se trouvaient simultanément dans un tel endroit, les tiques « choisissaient » indéniablement les chevaux.

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