Le Maroc intensifie ses investissements dans les usines de dessalement, les projets de transfert d’eau et les nouveaux barrages pour faire face aux effets d’une sécheresse prolongée et répondre à la demande croissante de l’agriculture et des villes, a déclaré le ministre de l’Eau, Nizar Baraka.
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Des années de sécheresse ont épuisé les ressources en eau, réduit le cheptel et fait grimper les prix des denrées alimentaires et le chômage.
Le pays compte 17 usines de dessalement, quatre autres sont en construction et neuf autres sont prévues, ce qui portera la capacité totale à 1,7 milliard de mètres cubes par an d’ici 2030.
Il est à noter que l’eau dessalée ne sera pas utilisée pour la culture du blé en raison de son coût élevé, mais permettra d’utiliser davantage d’humidité provenant des barrages pour les exploitations agricoles.
