Elles se sont si bien adaptées à la survie en milieu urbain qu’avant l’arrivée du DDT, la lutte contre elles était vaine. La toxine a tellement réduit la population de punaises de lit que l’on croyait à leur élimination. Cependant, cinq ans seulement après l’abandon massif du DDT, la population de punaises de lit s’est rétablie, et les punaises ont acquis une résistance à cette substance. La croissance de la densité de population urbaine et le nombre de voyages internationaux ont entraîné une augmentation de 4 500 % par an de la population de punaises de lit au cours du nouveau siècle. Présentes dans presque toutes les villes du monde, elles sont exploitées par les scientifiques pour élaborer des modèles épidémiologiques. Cependant, les punaises de lit restent des parasites relativement inoffensifs, car elles ne transmettent pas de maladies dangereuses. Si les populations locales prennent des mesures sérieuses pour les combattre, ces insectes n’ont pratiquement aucune chance de survie. Leur existence dépend entièrement de l’activité humaine.
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